
Nous avons tous en tête la phrase « La curiosité est un vilain défaut! »… Et si, bien au contraire, il s’agissait d’une belle qualité, que nous sommes libres de développer dans de nombreux domaines, y compris celui de la Santé?
La « curiosité » est l’art de nous interroger sur nous-mêmes et de questionner le monde dans lequel nous vivons, et avec lequel nous interagissons.
C’est l’envie et le besoin de découvrir davantage, d’augmenter nos champs de connaissances, compétences et expériences. Il s’agit donc d’une source inépuisable d’enrichissement et de développement.
De plus, le mot « curiosité » provient de la même racine latine que le mot « cure ». Améliorer nos connaissances nous permet ainsi de mieux « prendre soin » de ce dont nous avons connaissance.
Voici donc un pont qui nous amène tout naturellement à aborder le sujet de notre Santé : est-ce utile d’être curieux(se) en matière de Santé? est-on « trop » ou « pas assez » curieux(se)? comment diriger notre curiosité dans de « bonnes directions »?
Notre Santé (et la notion d’équilibre corps-esprit-environnement qui y est reliée) constitue un territoire tellement vaste et important au quotidien qu’il est, à mon sens, capital de ne pas le négliger et de s’en informer.
Porter notre attention sur nous-même nous donne la possibilité de mieux appréhender et comprendre nos propres fonctionnements. Cela contribue à nous responsabiliser par rapport à notre Santé.
« Nous ne trouvons que ce que nous cherchons et nous ne cherchons que ce que nous connaissons. » La curiosité ouvre notre regard sur ce que nous sommes en mesure de connaître.
L’acquisition de savoirs, savoirs-être et savoirs-faire favorise et agrandit notre capacité d’action, à condition bien entendu de ne pas sentir « enseveli » et « paralysé » sous une montagne d’informations récoltées à de multiples sources (personnes, lieux, médias, etc.), pas toujours des plus judicieuses.
En nous ouvrant à nous-même et ce qui nous entoure, notre curiosité augmente notre conscience des choix qui se présentent à nous. A partir de là, il est de notre ressort personnel de nous diriger vers ce qui fait sens pour nous. Quitte à nous « tromper » et apprendre de nos erreurs, pour ensuite « rectifier le tir » et prendre de nouvelles décisions, plus adaptées.
En conclusion, en matière de « curiosité » comme en tout, il existe vraisemblablement un juste dosage, en fonction des particularités et de l’histoire de chacun : à nous de tâtonner et d’explorer afin de déterminer ce qui nous convient!
Et n’oublions pas que l’envie d’aller plus loin s’entretient 😉
Il y a ce que l’on trouve en activant sa curiosité, et ce que l’on en fait! 😀
Diane Le Berre
Ostéopathe D.O et aroma-olfactothérapeute
Une réflexion au sujet de « La curiosité en Santé : quelle utilité? »