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Je me libère de mes pensées parasites!

Qui ne s’est jamais surpris à « trop réfléchir »?
Qui n’a jamais souhaité « débrancher » son cerveau, par instants?

Voici quelques pistes de réflexion afin de « penser plus léger »…

Et si nous apprenions ensemble à « choisir » nos pensées plutôt qu’à les « subir »?!

À un moment ou un autre de nos vies, nous sommes tous susceptibles de nous retrouver envahis par des sortes de « tempêtes » sous nos crânes : nos idées se cumulent et s’emmêlent au point d’avoir la sensation de ne plus pouvoir penser librement, sans entraves.

Le hic avec cet amas de pensées est qu’elles sont, en général, plutôt « négatives ».

Nous nous retrouvons, par exemple, à ressasser des événements passés, alors que nous ne pouvons plus rien y changer.
En dehors du fait d’avoir appris de ces situations, pour mieux agir au présent…

Ces pensées parasites peuvent relever de l’auto-flagellation ou, au contraire, constituer une somme de reproches destinés au monde qui nous entoure et qui ne nous semble pas à la hauteur de nos exigences.

En fait, les pensées parasites seraient le fruit de ruminations de notre égo.
Notre fameux Moi qui cherche à tout prix à exister et à se faire reconnaître.
Celui-ci n’aurait qu’une seule crainte : qu’on ne pense plus à lui!
Alors, il tend à occuper l’espace de nos pensées…

Hors, bonne nouvelle, le simple fait de prendre conscience de ces ruminations internes permet déjà d’agir sur elles et de commencer à les estomper.

Ok, il s’agit d’un premier déclic et la partie n’est pas encore gagnée pour autant…mais c’est un début!
Il s’agit d’une prise de recul afin d’avoir une vision plus large, une meilleure perspective, de ce qui est en train de se tramer dans nos petites têtes.

Donc, la première étape consistant dans le fait de réaliser que notre cerveau est en train de « mouliner » et additionner les pensées parasites, la seconde étape réside dans…la respiration!!!

Nous respirons tous de manière automatique, sans même avoir à y songer…mais, et on l’oublie souvent, nous pouvons à tout moment reprendre le contrôle de notre respiration et décider de nous concentrer sur elle et la moduler.

Face à des pensées qui s’entrechoquent, nous pouvons décider de nous fixer sur nos perceptions et nos ressentis, dont le fait de sentir l’air circuler dans notre système respiratoire fait partie.
En quelque sorte, le but est de s’oxygéner le cerveau, d’aérer nos idées noires!

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Évidemment, la mise en oeuvre de cet « éclaircissement d’esprit » nécessite de la pratique et de l’entraînement.
Il n’est absolument pas prouvé que ce soit une franche réussite au premier essai.
L’ égo est une « petite bête » relativement coriace!

Avec de la persévérance, peu à peu, vous repérerez plus facilement lorsqu’il se mettra en action dans vos méninges et l’écoute de vos sensations permettra à la réflexion-conscience de prendre le dessus.

La respiration volontaire vous aidera à faire émerger des pensées allégées de jugements, basées sur des faits tangibles sur lesquels une réflexion saine pourra s’élaborer, en toute conscience.

N’hésitez pas, expérimentez et respirez plus amplement, dès que vous ressentez que votre égo fait des siennes et vient parasiter vos pensées!

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Diane Le Berre
Ostéopathe D.O & aroma-olfactothérapeute

4 réflexions au sujet de « Je me libère de mes pensées parasites! »

  1. Ta note arrive juste à temps! Je comprends que j’ai du délaisser mon égo pendant bien trop longtemps, le vilain essaye de faire son intéressant et me provoque! Lui, voudrait que je m’apitoye et me victimise, il a presque falli m’avoir cette fois! Il veut toujours m’amener au pire, me mettre face aux projections négatives que mes aprioris génèrent sur mes propres actes. Voilà, à quoi mène véritablement l’auto-jugement et la dévalorisation, à cette sempiternelle question « et si j’avais commis une erreur, et si c’était la raison pour laquelle j’ai le sentiment d’échouer? » Parfois, ressasser le passé provoque en nous des sensations désagréables: honte, culpabilité, dégout de soi . Il n’y a pas de « et si », en vérité nous sommes très souvent responsables de la torture mentale que nous nous infligeons. Alors à s’inventer les mille et un scénarios des conséquences de nos actes sur notre existence, demandons-nous juste ici et maintenant:
    -Ou-suis-je? Je suis là. Je suis en vie et je RESPIRE. Une chose est sure, mes choix ne m’ont pas encore tuée. Au contraire, ils m’ont maintenue debout jusque là. Sans eux, je ne serais pas là à me poser la question. Il n’y a pas de mauvaise situation, seulement un contexte particulier. A focaliser sur un élément isolé, on en oubli la trame, la grande image! Alors, si c’était à refaire? C’est seulement impossible!! A chaque minute qui défile, rien n’est jamais plus pareil et pendant ce temps, nous apprenons et nous changeons. Cessons de juger la personne que nous étions et partageons nos expériences pour ne plus avoir à les subir! Merci de tous tes articles pleins de richesses!

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  2. Je me permets de recopier ici un commentaire de l’article, reçu ce matin de la part d’Anne-Claire, car je le trouve très juste et plein de sens :

    « Les pensées parasites : quel boulet ! Un anti manuel du bonheur ! Criminelles en col blanc .. invisibles, souterraines , de vraies perverses narcissiques au harcelement continu !!! Grrrr qd je vois comme elles peuvent pourrir la vie, j ai les boules ! Comme en politique , Je tends vers l’equilibre du temps de parole entre :la voix parasite limitante et la voix autorisante et encourageante, histoire de reimprimer ! Je m’encourage avec des phrases du type : » mieux vaut un imbecile qui avance qu’un sage qui reste assis »😉 Faire des erreurs c est le moyen d’apprendre a ne plus les faire non? Alors un soupcon de bienveillance, de relativisation(et puis apres?!)une dose de preparation, et ..Action! »

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